Les chats furent pour moi une découverte. Mes parents ne voulaient pas d’animaux à la maison. Quand j’étais adolescente, mon cousin Michel vint passer ses vacances avec
notre grande famille et prononça une phrase qui semblait anodine mais qui raisonna longtemps dans mon inconscient : “Celui qui n’aime pas les bêtes, n’aime pas les Hommes!”. Je n’ai pris la mesure de
ce dicton que bien plus tard, lorsque ma fille me ramena un chaton, donné par une de ses amies...
Le comportement de ce chaton devint, pour moi, un sujet de découverte et d’étude. Ce qui me frappa, de prime abord, fut l’extrême propreté de cette minuscule petite
boule de poils, à peine séparée des mamelles de sa mère, qui rejoignait sa litière sans hésiter, à deux mois à peine ! Puis la routine : faire les mêmes choses, tous les jours aux mêmes heures ! Puis
l’obéissance : comme un enfant, il fallut l’éduquer, lui interdire, le guider vers ce qui était permis et interdit, puis la récompense et la confiance... En retour, les ronrons, des pitreries pour
amuser mes enfants, des galopades, des parties de cache-cache..., la tendresse !
Françoise HAFFRAY
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